Le plus ou le moins, le trop ou le rien, l’opulence…. L’abondance.

Des dizaines de caddies plein à rebord abandonnés par des clients devant les caisses débordées d’un supermarché et un directeur dépité devant ce gâchis. C’est ce que nous pouvons voir aujourd’hui à l’annonce de ce deuxième confinement.

Tel est le résultat de la peur du manque … on a pourtant bien vu au premier confinement que personne n’est mort de faim. Mais quelle est donc cette peur, cet instinct irrépressible d’entasser des provisions ?

Dans un premier temps, nous ressentons de la colère, puis du dépit, vient ensuite le souhait de pouvoir calmer ces gens, leur expliquer que tout ira bien, si eux même vont bien.

Cette scène m’a interpellé sur ce qu’on appelle l’abondance. L’abondance est-elle l’opulence ? le trop, le plein, le plus ? ou est-ce un état d’être ?

L’Homme a toujours en lui la peur du manque, due aux périodes historiques difficiles, les famines, les guerres. Pourtant notre société actuelle n’a jamais été autant sur-productive ; de la nourriture produite et non consommée est régulièrement jetée, malgré la faim qui sévit toujours dans le monde entier, et pas seulement dans les pays en difficulté.

Cette année particulièrement, tous les arbres ont produit énormément de fruits. Certains y voient une crainte, car si l’arbre produit autant c’est qu’il a eu le signal de devoir se reproduire ; mais pourquoi ? en prévision de quoi ? une période difficile, une sécheresse ? Nous savons que nos frères les arbres souffrent terriblement du réchauffement climatique accéléré ; de tout temps la Nature a su s’adapter mais pas vraiment au rythme que l’Homme lui impose aujourd’hui. Il faut des centaines, des milliers d’années pour qu’une espèce s’adapte et évolue. Notre espèce, a-t-elle su évoluer ? On peut en douter au regard des destructions de notre biotope, des conflits meurtriers et autres inepties. Aurons-nous assez de temps pour aboutir l’évolution de l’espèce humaine ? Je l’espère de tout mon cœur.

Un climat anxiogène, un avenir incertain, nous vivons certes une période compliquée, difficile.

Quelle attitude adopter ? pessimiste, fataliste ? optimiste, utopiste ?

Il est facile de se laisser emporter dans la tristesse et le pessimisme, et beaucoup plus difficile de rester dans la joie et l’optimisme. Pourtant, l’homme a au fond de lui une envie de vivre, un feu créateur depuis la nuit des temps, qui lui a permit de survivre à bien des cataclysmes et situations désespérées. Nous nous relèverons de cette crise comme nous l’avons déjà fait ; une chose à ne pas oublier pour enfin sortir de ces vieux schémas répétitifs, c’est apprendre la leçon de l’expérience et changer ce qui ne va pas, tout simplement.

On a pu remarquer que l’opulence, la surproduction n’est pas une solution de résilience en soi. On se retrouve avec beaucoup trop d’un côté et rien de l’autre.

Pourquoi la Nature a-t-elle donné tant de fruits cette année ? Ayons un regard différent, peut-être est-ce pour aider l’Homme, pour nous donner l’exemple de l’abondance, du don de soi, d’un renouveau, de nouvelles forces de vie …d’un avenir fructueux… ?

L’avenir est fait de nos pensées du moment présent. En chinois le mot crise veut dire aussi opportunité.

Choisissons une nouvelle manière d’être.

Choisissons la façon de faire de la Nature, elle a toujours bien fonctionné jusqu’ici. Respectons, le rythme de la Nature, et mettons-nous à son diapason. Observons, écoutons.

L’abondance n’est pas d’en avoir trop, l’abondance est le fait de recevoir ce qui est juste au bon moment pour le besoin de chacun.

Les plantes, les minéraux les végétaux sont en constante symbiose et tout se renouvelle de façon cyclique, que ce soit par les saisons ou par les éléments avec les feux ou incendies, les inondations ou crues qui jouent un rôle de fertilisant. La Nature sait se rééquilibrer pour garder la vie sur Terre.

J’ai remarqué que lorsque mon potager me donnait beaucoup et que je faisais en sorte de faire des provisions, des conserves au cas où, je me retrouvais l’année suivante avec des conserves que je n’avais pas consommées  et je devais vider le congélateur avant la nouvelle production. J’ai alors changé mes habitudes. Je fais encore quelques confitures mais peu, quelques légumes lactofermentés mais je diminue les quantités. Je fais sécher quelques champignons ou pommes, mais j’ai surtout appris à faire confiance en l’avenir, à la Nature, à me sentir en sécurité dans n’importe quelles conditions, ce qui n’a pas été toujours facile, mais au fur et à mesure l’Univers m’a fait constater qu’à chaque fois que j’acceptais d’avoir confiance, je recevais ce qui était juste et bon pour moi.

Le timing de l’Univers est parfait ; l’Homme veut aller vite.

La population humaine grandissant, les moyens pour nous nourrir deviennent énormes. Il est devenu impératif de préserver nos biotopes et tous les êtres et organismes qui font la vie et qui nous permettent de vivre. Il est plus qu’urgent de choisir un mode de consommation respectueux pour l’homme et pour la Nature ; plus qu’urgent de  devenir sobre et généreux. Sobre dans nos besoins, et généreux pour donner ce qu’il nous est possible de donner, que ce soient des objets, des fruits et légumes de notre potager, un geste affectueux, une parole chaleureuse, de faire des bénédictions. Oui, car cela n’est pas réservé aux religieux ; chacun peut dire et souhaiter quelque chose de bien à quelqu’un, plutôt que de critiquer ou d’invectiver.

On peut s’indigner sur des actes et agissements, et essayer de changer nos attitudes, mais se mettre en colère ou avoir de la haine, ne fait que nourrir la haine et détruit la vie en nous. Gardons cette lumière que nous avons au fond de nous, et éclairons ceux qui en ont besoin.

Acceptation, compréhension, tolérance, pardon et amour permettront de retrouver un équilibre vertueux à la vie et à l’évolution de l’Homme.

Le changement est ce que nous sommes aujourd’hui. Pour l’Univers, il n’existe que le moment présent. Pour faire du temps à venir un espace d’abondance et de paix, nous devons nous sentir dès à présent en paix et dans l’abondance qui, je le rappelle, est d’avoir juste ce dont nous avons besoin au bon moment, et quelle que soit la situation.

Mais pour cela, nous devons éviter les situations et sources de stress, les peurs. Utilisons à bon escient le temps que le confinement nous impose. Relativisons, et reconnectons-nous à l’univers, tout ce qui nous unit vers, un monde meilleur. Il y a plein de façons d’arriver à atteindre ces états d’être, que ce soit le sport, la méditation, la contemplation etc… pensons à rester le plus longtemps ou le plus souvent possible dans ces états, afin de nous stabiliser au centre de nous-même et ne pas nous laisser emporter par la tourmente et les tempêtes.

Quand tout se déchaine autour de nous, appuyons-nous sur ces 3 piliers que sont la joie, la foi et la persévérance.

Cultivons la joie avec les enfants, les animaux, l’humour, la dérision, la nourriture, le soleil, le vent, l’eau, la Nature.

Cultivons la foi, en nous-même, aux autres, à l’Univers, et à tout ce et ceux à quoi nous croyons.

Cultivons la persévérance, en acceptant les expériences, les leçons de vie qui nous font évoluer, en empruntant encore et encore d’autres chemins pour parvenir à nos buts.

Et surtout soyons maintenant et à présent, dans cette paix et cette abondance, ce qui est juste et bon pour chacun au bon moment.

De façon quantique, la vision pure et sincère exprimée de façon claire parvient plus facilement à l’Univers.

En étant tous dans cet état d’être, nous créerons  une nouvelle réalité. La loi de l’attraction est efficace si on sait exprimer la juste intention.

Confinés ? Bientôt Noël ? les magasins sont fermés ? Et alors ? Pourquoi ne pas changer nos habitudes et faire simple ?

Regardez bien autour de vous, il y a de quoi avoir juste ce dont vous avez besoin. Des producteurs de bonnes nourritures, des amis, de la famille qui, même à distance, vous aiment. Des gens qui ont besoin de vous aussi. Alors, donnez, soyez généreux et vous savez bien que lorsque l’on donne, on reçoit.

Prenez un temps, respirez, sentez votre cœur, et soyez en paix, dans l’abondance, maintenant.

3 réflexions sur “Le plus ou le moins, le trop ou le rien, l’opulence…. L’abondance.”

      1. Oui Sylvie, texte et commentaire super que je peux entendre… Et pour qui ne ressent ni le deuil ou l’approche de la mort, ni la faim ou la douleur, ni l’abandon de la terre entière ( les migrants), ni…… Mais pour les autres ? Comment combattre l’inégalité ? faire avancer le monde ? Annick

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